mardi 18 avril 2017

Concours Invente un timbre du Nouveau-Brunswick 2017 !


Invente un timbre N.-B. retourne ! Ce concours s’adresse aux élèves de la quatrième à la neuvième année. On a demandé à chaque élève de concevoir un timbre qui, selon lui, représente le mieux l’histoire du Nouveau-Brunswick. Nous présentons une sélection des dessins, soumis par des élèves de partout dans la province. 

Nous vous invitons à prendre le temps d’examiner ces œuvres des élèves - et puis voter pour celle que vous préférez...

vendredi 3 mars 2017

Pleins feux sur le patrimoine no 12 : L’équipage de Paris

NOTE DE LA RÉDACTION : Le texte suivant est partie d'une série des articles préparés à l'occasion de la Semaine du patrimoine 2017. Intitulée Pleins feux sur le patrimoine, ce « pleins feux » présente l’histoire de l’équipage de Paris qui est un membre d’honneur du Temple de la renommée sportive du Nouveau-Brunswick .

L’équipage de Paris (Archives provinciales du Nouveau-Brunswick, P98/134) 

L’équipage de Paris


Le 8 juillet 1867, trois pêcheurs et un gardien de phare ont pris par surprise le milieu de l’aviron par leur victoire aux régates internationales de l’Exposition universelle de Paris. L’équipage était composé des rameurs George Price, Robert Fulton, Elijah Ross et Samuel Hutton, tous de Saint John (Nouveau-Brunswick).

La victoire de l’équipage de Paris contre les meilleurs rameurs britanniques et européens a fait de ses membres des héros nationaux, et ce pendant la même semaine où le Canada est devenu un pays, suscitant ainsi un sentiment de fierté dans le nouveau pays et unissant les Canadiens.


jeudi 2 mars 2017

ACTIVITÉS GRATUITES LORS DU CONGÉ DE MARS 2017 AU MUSÉE ACADIEN DE L’UNIVERSITÉ DE MONCTON : BRICOLAGE LIBRE ET JEUX POUR TOUS LES ÂGES!


Moncton, le 27 février 2017 : Le Musée acadien de l'Université de Moncton vous invite à participer à divers activités, dont un bricolage libre, un jeu traditionnel acadien, un quiz par images et bien d’autres, qui auront lieu le jeudi 9 mars et le vendredi 10 mars 2017 entre 10 h et 15 h. Aucune inscription n'est requise. Les activités sont offertes gratuitement bien que les dons au Musée sont acceptés. Les activités s'adaptent à divers groupes d'âge, que vous soyez grands ou petits.

Pour plus d'informations, prière de communiquer avec Renée Beaulieu au (506) 858-4088, par courriel : maum@umoncton.ca ou visitez l’un de nos sites en ligne : www.umoncton.ca/umcm-maum, Facebook (@Musée.acadien), Instagram (MuseeAcadien) et Twitter (@MAcadien).


vendredi 17 février 2017

Pleins feux sur le patrimoine no 11 : James H. Moran

NOTE DE LA RÉDACTION : Le texte suivant est partie d'une série des articles préparés à l'occasion de la Semaine du patrimoine 2017, qui se tiendra du 13 au 20 février. Intitulée Pleins feux sur le patrimoine, ce « pleins feux » présente l’histoire de la figure de proue du « Prince Victor » qui a été rapatriée récemment par La « Quaco Historical and Library Society » de St. Martins.

James H. Moran (1816 - 1879)
« Quaco Historical and Library Society »

James H. Moran
(1816 – 1879)


Mathias Moran a été l’un des premiers colons de St. Martins (qui s’appelait alors Quaco). Il arriva en octobre 1783 à la fin de la guerre, après la démobilisation du bataillon « King’s Orange Rangers ». Il reçut pour ses années de loyaux services envers le roi George III une concession de terre dont une partie, sur laquelle le chantier naval de la famille Moran se trouvait, est toujours en possession de ses descendants directs.

Le fils de Mathias Moran, James Moran Senior, né en 1781, a hérité de la propriété de son père et a continué à s’adonner à l’agriculture et à construire de petits bateaux. Il a construit son premier navire en 1805. James Moran Sr est décédé en 1860 à l’âge de 79 ans.


Pleins feux sur le patrimoine no 10 - Féniens, Américains, Acadiens et Canadiens : les confrontations de la Confédération

NOTE DE LA RÉDACTION : Le texte suivant est le dixième d'une série des articles préparés à l'occasion de la Semaine du patrimoine 2017, qui se tiendra du 13 au 20 février. Intitulée Pleins feux sur le patrimoine, cette série nous donne une occasion de célébrer 150 ans de l’histoire, et de réfléchir au rôle du Nouveau-Brunswick dans l'établissement de la Confédération canadienne. En particulier, ce « pleins feux » est originaire de l’exposition du Musée de la région de Fredericton Un bateau plein d’ennui : Le Nouveau-Brunswick et la Conféderation, qui était conservée par Nathan Gavin et Caleb Goguen de STU et UNB.

Sir Arthur Hamilton Gordon
(Archives provinciales du
Nouveau-Brunswick, P360-14)

Féniens, Américains, Acadiens et Canadiens : les confrontations de la Confédération

Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’expérience du Nouveau-Brunswick en ce qui concerne la Confédération a été houleuse. Le gouvernement responsable en étant toujours à ses balbutiements, la classe politique du Nouveau-Brunswick fera face à de nombreux obstacles avant de pouvoir se joindre à la Confédération. Avec le localisme ardent manifesté par certains et l’indignation flagrante que l’idée de toute forme d’union avec les Canadiens suscitait chez d’autres, l’entrée du Nouveau-Brunswick dans la Confédération ne sera pas de tout repos.

La guerre de Sécession aux États-Unis a été parmi les facteurs qui ont eu le plus d’influence sur la Confédération en raison des menaces qu’elle renfermait. Le jeune lieutenant-gouverneur Arthur Hamilton Gordon arrive au Nouveau-Brunswick en 1861, juste à temps pour sa première épreuve coloniale. Moins d’un mois après avoir mis les pieds sur le continent, il est confronté à l’affaire du Trent.


vendredi 10 février 2017

Pleins feux sur le patrimoine no 9 : La Renaissance acadienne - Auguste Renaud

Auguste Renaud
(Bibliothèque et Archives Canada)
NOTE DE LA RÉDACTION : Le texte suivant est le neuvième d'une série des articles préparés à l'occasion de la Semaine du patrimoine 2017, qui se tiendra du 13 au 20 février. Intitulée Pleins feux sur le patrimoine, cette série nous donne une occasion de célébrer 150 ans de l’histoire, et de réfléchir au rôle du Nouveau-Brunswick dans l'établissement de la Confédération canadienne.

Auguste Renaud


Né à Bordeaux, en France, Auguste Renaud déménage à Bouctouche, avec sa famille, au milieu du XIXe siècle. M. Renaud devient agriculteur et épouse Cécile Léger en 1862.

Auguste Renaud représente le comté de Kent au premier Parlement du Canada en 1867. Il est élu en tant que représentant libéral le 20 septembre. Il est le premier francophone des Maritimes à obtenir un siège au Parlement.

M. Renaud se présente de nouveau aux élections en 1872 et est défait par Robert Barry Cutler. Il subit une autre défaite en 1874, et se retire de la scène politique pour assumer la fonction de percepteur adjoint du revenu de l’intérieur à Bouctouche. Il décède en 1897 et est inhumé à Fond-de-la-Baie.

Pleins feux sur le patrimoine no 8 : La Renaissance acadienne - Amand Landry

NOTE DE LA RÉDACTION : Le texte suivant est le huitième d'une série des articles préparés à l'occasion de la Semaine du patrimoine 2017, qui se tiendra du 13 au 20 février. Intitulée Pleins feux sur le patrimoine, cette série nous donne une occasion de célébrer 150 ans de l’histoire, et de réfléchir au rôle du Nouveau-Brunswick dans l'établissement de la Confédération canadienne.

Amand Landry


Né à Memramcook, Amand Landry était un agriculteur, un enseignant et un pilier de la communauté. M. Landry a été l’un des premiers hommes politiques acadiens sur la scène provinciale au Nouveau-Brunswick. Il est élu à l’Assemblée législative en 1846, en tant que représentant du comté de Westmorland. Il perd son siège en 1850, pour le reprendre en 1853. Il remporte un siège en 1861 et demeure à l’Assemblée législative jusqu’en 1870.

Amand Landry a mis en lumière les idées et les préoccupations du peuple acadien au sujet de la Confédération. Il a fait valoir que la Confédération ne profiterait pas aux Acadiens, et que tous les chemins de fer que l’on promettait étaient des projets qu’ils ne verraient jamais se réaliser et pour lesquels ils devraient néanmoins payer. En outre, ils craignaient d’être gouvernés par un deuxième groupe de politiciens anglais et, en fait, de perdre la modeste voix qu’ils avaient. Après la défaite du gouvernement anti-confédération d’Albert James Smith, Amand Landry a conservé son siège jusqu’en 1870, parmi les huit députés anti-confédération réélus en 1865.

Pleins feux sur le patrimoine no 7 : La Renaissance acadienne au Nouveau-Brunswick

Israël Landry
(Le Moniteur Acadien, 1892)
NOTE DE LA RÉDACTION : Le texte suivant est le septième d'une série des articles préparés à l'occasion de la Semaine du patrimoine 2017, qui se tiendra du 13 au 20 février. Intitulée Pleins feux sur le patrimoine, cette série nous donne une occasion de célébrer 150 ans de l’histoire, et de réfléchir au rôle du Nouveau-Brunswick dans l'établissement de la Confédération canadienne.


La Renaissance acadienne au Nouveau-Brunswick


La Confédération est marquée par la renaissance de l’identité culturelle, économique et politique acadienne grâce à divers médias. Des journaux
Valentin Landry
(Centre d'études acadiennes
de l'Université de Moncton) 
aux sièges parlementaires, la « Renaissance acadienne » constitue un tournant de l’histoire de l’Acadie et contribue grandement à l’édification du Nouveau-Brunswick tel qu’on le connaît aujourd’hui.

1867 marque l’une des premières étapes importantes pour la population acadienne du Nouveau-Brunswick. C’est l’année quand Le Moniteur acadien, publié à Shediac par Israël Landry, est devenu le premier journal de langue française dans la région atlantique. Suivra L’Évangéline, publié en 1887 par Valentin Landry (de Pokemouche), qui sera un pilier de la culture acadienne durant près de 100 ans.

La Confédération et les promesses subséquentes provoquent des perturbations importantes dans les communautés acadiennes de la province. La Confédération promet des chemins de fer (qui pourraient contourner toutes les communautés acadiennes), un deuxième ordre de gouvernement supérieur au sein duquel les Acadiens seront pour ainsi dire être absents, et des écoles laïques.

Amand Landry
L’opposition acadienne à la Confédération n’était pas sans fondement. De nombreux projets promis par la Confédération des provinces de l’Amérique du Nord britannique n’avaient pratiquement aucun effet sur les communautés acadiennes. Amand Landry, l’une des premières personnalités politiques acadiennes d’envergure, comprend ces préoccupations et devient un porte-étendard des questions acadiennes durant les élections sur la Confédération. Il s’oppose tout particulièrement à un projet de chemin de fer au sud de la province, entre Saint Andrews et Woodstock, parce qu’il n’apporte rien aux Acadiens qui habitaient dans le nord. Albert James Smith se sert de ce mécontentement et gagne la confiance des Acadiens avec son mouvement d’opposition à la Confédération.

vendredi 3 février 2017

Pleins feux sur le patrimoine no 6 : Lalia Annie Laura Halfkenny

NOTE DE LA RÉDACTION : Le texte suivant est un résumé de la recherche de Jennifer Harris, qui a été publiée dans le journal Acadiensis en 2012.

Lalia Annie Laura Halfkenny

Lalia Halfkenny est née à Dorchester au Nouveau-Brunswick. Son foyer, en plus d’elle-même, se compose de sa mère de 18 ans, de sa grand-mère qui est veuve et de cinq frères et sœurs de sa mère. En 1885, Lalia entre à l’« Acadia Ladies Seminary », à Wolfville en Nouvelle-Écosse, pour une année préparatoire .

« Acadia Ladies Seminary »
Wolfville (N-É)
(Musée du Nouveau-Brunswick,
X15514)
Lors de sa dernière année d’études, Lalia est l’une des meilleures étudiantes du séminaire, où elle apprend la littérature anglaise et la diction. Elle obtient son diplôme du séminaire en 1889 et devient la première femme noire diplômée d’un établissement postsecondaire dans la région.

Lalia déménage à Richmond, en Virginie, où elle amorce sa carrière de professeure d’anglais et de diction au « Hartshorn Memorial College ». Les normes pédagogiques de ce collège sont parmi les plus élevées au pays et certains de ses étudiants, noirs ou blancs, comptent parmi les meilleurs du début du XXe siècle. Il est bien plus facile pour Lalia de trouver un emploi dans les États du Sud que dans son pays d’origine. À cette époque, les habitants des Maritimes sont très hésitants à l’idée de laisser des résidents noirs fréquenter des écoles secondaires et postsecondaires, sans parler de leur enseigner. Les enseignants noirs enseignent dans des écoles primaires pour les Noirs, qui souvent ne disposent pas de ressources suffisantes.


Pleins feux sur le patrimoine no 5 : Mois de l’histoire des Noirs au Nouveau-Brunswick

En ce début du Mois de l’histoire des Noirs, nous avons jugé le moment opportun pour nous rappeler les éminents Noirs du Nouveau-Brunswick qui ont contribué à façonner notre province et notre pays. Nous avons donc décidé de vous présenter quelques unes de ces personnalités, dont on peut lire la biographie sur le site Web de la « New Brunswick Black History Society (NBBHS) ». Pour en savoir plus sur les personnes mentionnées dans le présent article, consultez le site Web de la NBBHS : http://www.nbblackhistorysociety.org/ (en anglais seulement).

Betty Riley :

Diffusée dans les années 1970, « Black Is » était la première émission de télévision canadienne pour laquelle seules des personnes noires ont été embauchées. Cette émission était produite et réalisée par Mme Betty Riley, qui, à l’époque, était l’une des premières Noires à travailler comme réalisatrice. Son émission pouvait être perçue comme une riposte à la façon dont on traitait des enjeux des Noirs à la télévision à l’époque. Dans un article de presse de 1973, Mme Riley a fait valoir que la plupart des productions télévisuelles qui abordaient le sujet étaient écrites par des Blancs. Selon elle, si l’on voulait traiter des enjeux des Noirs, il fallait que ces émissions soient réalisées par des Noirs.

Fred Hodges :

Fred Hodges a commencé à travailler comme manutentionnaire de fret à la Compagnie de chemin de fer Canadien Pacifique en 1940. En 1947, il est devenu le premier membre noir du Syndicat des transports-communication, qui s’appelait à l’époque la Fraternité des commis de chemins de fer, de lignes aériennes et de navigation, manutentionnaires de fret, employés de messageries et de gares. Par la suite, il s’est joint à plusieurs autres groupes, dont la Fédération du travail du Nouveau-Brunswick, l’association du Nouveau-Brunswick pour l’avancement des gens de couleur, la commission des relations industrielles du Nouveau-Brunswick et le conseil du travail de Saint John. Fred Hodges est le premier Noir au Nouveau-Brunswick à avoir occupé un poste de conseiller municipal à Saint John en 1974.

vendredi 27 janvier 2017

Pleins feux sur le patrimoine no 4 : Peter Mitchell

Peter Mitchell
(Musée du Nouveau-Brunswick,
X10202)
NOTE DE LA RÉDACTION : Le texte suivant est le quatrième d'une série des articles préparés à l'occasion de la Semaine du patrimoine 2017, qui se tiendra du 13 au 20 février. Intitulée Pleins feux sur le patrimoine, cette série nous donne une occasion de célébrer 150 ans de l’histoire, et de réfléchir au rôle du Nouveau-Brunswick dans l'établissement de la Confédération canadienne. En particulier, ce « pleins feux » est originaire de l’exposition du Musée de la région de Fredericton Un bateau plein d’ennui : Le Nouveau-Brunswick et la Conféderation, qui était conservée par Nathan Gavin et Caleb Goguen de STU et UNB.

Peter Mitchell

Peter Mitchell était un Néo-Brunswickois de première génération, né de parents écossais. Il s’est engagé dans le secteur de la construction navale à Miramichi, et est demeuré un participant actif dans cette industrie jusqu’en 1868. Mitchell a aussi étudié le droit et a finalement ouvert un cabinet avec John Mercer Johnson. Il a fait son entrée sur la scène politique en 1857, et a remporté le siège pour la circonscription de Northumberland.

Il est devenu président du Conseil exécutif en 1861. Peter Mitchell était un fervent partisan de la Confédération et a participé aux conférences de Québec et de Londres. Il a succédé à Samuel Leonard Tilley comme chef du parti de la Confédération et est devenu premier ministre du Nouveau-Brunswick en 1866. Il a fait entrer la province dans la Confédération.


Pleins feux sur le patrimoine no 3 : Sir Albert James Smith

Sir Albert James Smith
(Musée du Nouveau-Brunswick,
X10120)
NOTE DE LA RÉDACTION : Le texte suivant est le troisième d'une série des articles préparés à l'occasion de la Semaine du patrimoine 2017, qui se tiendra du 13 au 20 février. Intitulée Pleins feux sur le patrimoine, cette série nous donne une occasion de célébrer 150 ans de l’histoire, et de réfléchir au rôle du Nouveau-Brunswick dans l'établissement de la Confédération canadienne. En particulier, ce « pleins feux » est originaire de l’exposition du Musée de la région de Fredericton Un bateau plein d’ennui : Le Nouveau-Brunswick et la Conféderation, qui était conservée par Nathan Gavin et Caleb Goguen de STU et UNB.

Sir Albert James Smith


Albert James Smith est né à Shediac, au Nouveau-Brunswick, en 1822, dans une famille de Loyalistes de l’Empire Uni. Il a suivi des études de droit sous la conduite de E.B. Chandler et est devenu avocat à part entière en 1847. Il s’est joint aux « Smashers » et a été élu pour représenter sa circonscription de Westmorland en 1852.

Smith a servi sans portefeuille jusqu’à sa nomination au poste de ministre de la Justice en 1862. Il était extrêmement populaire parmi les gens du Nouveau-Brunswick en raison de son honnêteté, de sa compassion, et de son naturel attentionné. Il a déclenché le mouvement anti-confédération parce qu’il craignait de voir la province perdre son autonomie politique et économique. En 1865, son mouvement a réussi, et il est devenu premier ministre du Nouveau-Brunswick, en remportant 26 des 41 sièges.


vendredi 20 janvier 2017

Pleins feux sur le patrimoine no 2 : Sir Samuel Leonard Tilley

NOTE DE LA RÉDACTION : Le texte suivant est le deuxième d'une série des articles préparés à l'occasion de la Semaine du patrimoine 2017, qui se tiendra du 13 au 20 février. Intitulée Pleins feux sur le patrimoine, cette série nous donne une occasion de célébrer 150 ans de l’histoire, et de réfléchir au rôle du Nouveau-Brunswick dans l'établissement de la Confédération canadienne. En particulier, ce « pleins feux » est originaire de l’exposition du Musée de la région de Fredericton Un bateau plein d’ennui : Le Nouveau-Brunswick et la Conféderation, qui était conservée par Nathan Gavin et Caleb Goguen de STU et UNB.

Sir Samuel Leonard Tilley
(Bibliothèque et Archives 
nationales du Québec,
P1000,S4,D21,P24)
Sir Samuel Leonard Tilley

Samuel Leonard Tilley est né dans une petite famille Loyaliste de l’Empire Uni, à Gagetown, au Nouveau-Brunswick. Tilley s’est profondément engagé dans les mouvements préconisant l’abstinence et la modération, mouvements qui prenaient de l’ampleur. Il est devenu le chef des « Sons of Temperance » au Nouveau-Brunswick avant de commencer sa carrière politique. Tilley a aussi été copropriétaire d’une pharmacie à Portland, qui fait maintenant partie de Saint John.

Il a été élu à la Chambre de l’Assemblée en tant que représentant de Saint John en 1850. En 1854, il s’est joint aux « Smashers », a été réélu dans le gouvernement de Charles Fisher et a servi au poste de secrétaire provincial.

Tilley est devenu premier ministre du Nouveau-Brunswick le 19 mars 1861, après que Charles Fisher a dû quitter son poste. Des discussions sérieuses portant sur la confédération ont commencé l’année suivante. Sa prise de position en faveur de la confédération a finalement entraîné sa défaite à l’élection de 1865. Il a été élu à la Chambre des communes en 1867 après l’instauration de la Confédération. Tilley est devenu ministre des Finances en 1872 et de nouveau en 1878. Il a aussi été deux fois lieutenant-gouverneur du Nouveau-Brunswick, en 1873 et en 1885.


Pleins feux sur le patrimoine : Le lieutenant-gouverneur Arthur Hamilton Gordon

NOTE DE LA RÉDACTION : Le texte suivant est le premier d'une série des articles préparés à l'occasion de la Semaine du patrimoine 2017, qui se tiendra du 13 au 20 février. Intitulée Pleins feux sur le patrimoine, cette série nous donne une occasion de célébrer 150 ans de l’histoire, et de réfléchir au rôle du Nouveau-Brunswick dans l'établissement de la Confédération canadienne. En particulier, ce « pleins feux » est originaire de l’exposition du Musée de la région de Fredericton, Un bateau plein d’ennui : Le Nouveau-Brunswick et la Conféderation, qui était conservée par Nathan Gavin et Caleb Goguen de STU et UNB.

Sir Arthur Hamilton Gordon
(Archives provinciales du
Nouveau-Brunswick, P360-14)

Le lieutenant-gouverneur Arthur Hamilton Gordon


Le lieutenant-gouverneur Arthur Hamilton Gordon, fils de George Hamilton Gordon, 4e comte d’Aberdeen, est né à Londres, en Angleterre, le 26 novembre 1829. Il avait 32 ans lorsqu’il est arrivé au Nouveau-Brunswick en octobre 1861. Gordon, comme de nombreux officiels coloniaux appartenant à l’aristocratie, était un fervent sportif et un naturaliste passionné. Il est tombé immédiatement en amour pour le paysage de la province. Son affection pour la flore et la faune n’incluait pas les politiciens du Nouveau-Brunswick. Il estimait que le corps législatif était corrompu et rempli d’hommes mal éduqués et étroits d’esprit.

L’union maritime était attrayante pour Gordon pour diverses raisons. Son mépris pour les politiciens du Nouveau-Brunswick l’a mené à croire qu’une fusion complète des provinces permettrait d’obtenir un meilleur ensemble de candidats politiques. En outre, Gordon se considérait comme le lieutenant-gouverneur de ces colonies unies. Il s’est opposé aux termes de l’union présentés à la Conférence de Québec qui, selon lui, donnaient beaucoup trop de pouvoir aux politiciens provinciaux qu’il méprisait. Il a dû appuyer ces termes en raison de sa position comme représentant de la Couronne.

Gordon a contribué grandement à l’amélioration de l’efficacité de la milice provinciale en raison de sa connaissance des questions de sécurité qui avaient été causées par la détérioration des relations anglo-américaines durant la guerre de Sécession. La milice revitalisée ainsi que les soldats réguliers britanniques et la marine royale se tenaient prêts à défendre la province en avril 1866 lorsque les manifestations des Féniens ont eu lieu.

En 1866, le lieutenant-gouverneur Arthur Hamilton Gordon a quitté le Nouveau-Brunswick, en faisant le serment de ne plus jamais travailler dans une colonie autonome. Il est allé servir sous les climats plus chauds de la Trinité, des Fidji et de la Nouvelle-Zélande. Il est décédé le 30 janvier 1912 à Londres.

Joignez-vous à nous pour célébrer le Canada150 pendant la Semaine du patrimoine du Nouveau-Brunswick du 13 au 20 février 2017!

Pour plus d’information veuillez visiter le site Web de la Semaine du patrimoine N.-B... ou suivez-nous sur Facebook, Twitter, et Instagram.

vendredi 13 janvier 2017

Le Nouveau-Brunswick et la Confédération

par
Nathan Gavin, BA
Chargé de projets
Direction du patrimoine

Le Nouveau-Brunswick a joué un rôle important dans la Confédération et la formation du Canada. Le Nouveau-Brunswick a été l’épicentre des premières discussions officielles sur la Confédération et sa population a eu l’occasion de voter à ce sujet.

Au milieu des années 1800, le Nouveau-Brunswick connaît une période de prospérité économique. Le Traité de réciprocité signé récemment favorise le commerce transfrontalier, et les secteurs de l’exploitation forestière et de la construction navale sont florissants.

Néanmoins, la sécurité est une source de préoccupations pour le Nouveau-Brunswick. À l’époque, L’Amérique du Nord britannique ne possède pas sa propre armée et doit faire appel aux troupes régulières britanniques en cas de conflit. Non seulement le délai d’intervention est long, mais la Grande-Bretagne se trouve essentiellement à financer toutes les opérations militaires en Amérique du Nord britannique, un territoire britannique autonome. Des événements comme l’affaire du Trent et l’incident du Chesapeake devaient accentuer ces préoccupations.[1]

Sir Arthur Hamilton Gordon
(Archives provinciales du
Nouveau-Brunswick, P360-14)
L’union maritime semblait une solution logique au problème. Le regroupement de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick et de l’Île-du-Prince-Édouard en une seule province est préconisé par beaucoup de politiciens de la région, ainsi que par le jeune lieutenant-gouverneur Sir Arthur Hamilton Gordon.

Un mois avant la première conférence sur la Confédération à Charlottetown (Î-P-É), une délégation de politiciens et de journalistes de la province du Canada (maintenant l’Ontario et le Québec) arrive à Fredericton pour une visite non officielle. Des discours pompeux sont prononcés, des bals somptueux sont donnés et, au moment de leur départ, les représentants de la province du Canada sont invités officieusement à assister à la Conférence de Charlottetown.


vendredi 6 janvier 2017

Semaine du patrimoine du Nouveau-Brunswick - Célébrons 150 ans !


Afin de rendre hommage au 150e anniversaire de la Confédération, le thème pour la Semaine du patrimoine 2017 est Célébrons 150 ans. Ce thème nous donne l’occasion de souligner le rôle du Nouveau-Brunswick dans la Confédération canadienne et de réfléchir aux nombreuses contributions des gens de la province à notre pays, le Canada.

Dusan Kadlec, Bal à Province House
(source: Parcs Canada) 

L’affiche de la Semaine du patrimoine 2017 du Nouveau-Brunswick présente une « pointe folle » de la collection du Musée du comté de Kings à Hampton. C’était construit par la couturière Fannie Parlee entre 1864 et 1895, du tissu pris des robes portées par ceux qui ont assisté au bal de la Conférence de Charlottetown en 1864. Cette conférence historique, où ils ont discuté l’idée de la Confédération pour la première fois, s’est notée pour le bal extravagant tenue au nom de l'union, le 8 septembre 1864.

On peut également trouver dans l’affiche de la Semaine du patrimoine 2017 les visages des nombreux individus qui ont été témoins de l’entrée du Nouveau Brunswick dans la Confédération. Notamment, Sir Arthur Hamilton Gordon qui était le lieutenant-gouverneur à ce temps-là, ainsi que chef Gabriel Acquin, Sir Samuel Leonard Tilley, Amand Landry, Sœur Amanda Viger, et le « Paris Crew » (pour n’en nommer que quelques-uns).

Pour souligner la Semaine du patrimoine 2017, nous vous invitons à célébrer avec nous en marquant 150 ans de l’histoire dans notre province. Pendant le Jour du drapeau national du Canada (le 15 février), prenez le temps de penser à la façon dont notre passée définit qui nous sommes en tant que Canadiens et Canadiennes. À l’occasion du jour du Patrimoine national (le 20 février), réfléchissez sur comment le patrimoine nous donne un legs au future.

Il est maintenant temps de planifier votre part dans la Semaine du patrimoine 2017. Laissez-vous guider par votre imagination! Vous pouvez être hôte ou hôtesse, composer une chanson, donner un spectacle, partir à la découverte, faire une recherche, écrire un récit ou organiser une activité. Les possibilités sont infinies! Nous vous invitons à participer, à planifier une activité, et à échanger des renseignements avec nous grâce à notre système d’inscription en ligne.